lundi 9 décembre 2013

Frederic Brown



Orphelin très tôt, Fredric Brown s’est forgé une carapace d’humour et de dérision pour servir d’écrin au talent d’écrivain qui l’a toujours habité, même s’il l’a révélé tardivement. Il excella dans le domaine de la science-fiction, mais se distingua tout autant dans le genre policier qu’il affectionnait particulièrement. Sa prose jubilatoire donne une touche singulière au courant fantastique de la seconde partie du 20ème siècle, souvent trop sérieux à son goût.


Né le 29 octobre 1906 aux États-Unis, orphelin de mère à 14 ans puis de père un an plus tard, Fredric Brown a dû apprendre à se débrouiller très jeune. Il commence à travailler à 16 ans. Tour à tour employé de cirque, plongeur, détective privé, bibliothécaire, correcteur pour divers journaux… de petits boulots en en métiers farfelus, il acquiert une belle expérience de la vie où il puisera énergie et inspiration pour alimenter sa carrière d’auteur qu’il entamera pour de bon la trentaine venue, son nom étant parfois orthographié «Frederick Brown».

Il éditera toute sa vie dans des pulps, magazines bon marché et populaires, véhicule idéal pour ses nouvelles tant policières que fantastiques. Il débute par le polar avec The Moon for a nickel, nouvelle policière publiée dans la revue Detective Story en mars 1938.

Très vite réputé pour ses courtes histoires au rythme nerveux et à l’humour décapant, il enchaîne les publications. Dans les années 1960 il sera publié dans Playboy et dans plusieurs magazines masculins où il trouve un public assidu pour ses micronouvelles, des histoires hyper courtes à la chute inattendue.

Je vous invite à lire Cauchemar jaune, une nouvelle écrite par Brown.  Vous pouvez la lire ici.  C'est une courte nouvelle qui vaut la peine d'être lue, je vous laisse la dévorer.

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